miércoles, 24 de septiembre de 2008

COMMUNIQUE UB 1987

Les clowns de Londres
Nous tenons à réagir officiellement aux événements qui se sont déroulés lors de la rencontre Chelsea-Bordeaux, mardi 16 Septembre.
Un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi, un cortège bordelais large d’une centaine de personnes s’élance d’un bar londonien situé à quelques encablures du stade. A quelques dizaines de mètres ce dernier, nous sommes pris en charge par des forces de police, qui ne vont, dès lors, plus nous lâcher.
Une partie du cortège rejoint les autres supporters bordelais installés en tribune, l’autre partie reste discuter devant l’entrée du parcage visiteurs. Notre bâche extérieur est refusée à la fouille pour des raisons que nous ignorons alors. Nous sommes à 30 minutes du coup d’envoi, et nous débutons les négociations.Nous nous trouvons alors face à des anglais très dédaigneux et des bobbys plutôt énervés. Nous appelons plusieurs fois au calme. L’intervention du directeur sécurité des Girondins, et du responsable de la police anglaise n’y changent rien. Le club de Chelsea refuse l’entrée de notre bâche. Le match débute sans la vingtaine d’Ultras bloquée dehors. Mr Triaud essaye d’interférer auprès de son homologue anglais. Sans succès. Le match à débuté depuis 30 minutes. Nous sommes menacés d’expulsion de la zone sécurisée.
Leur décision est irrévocable. La raison ? Une sombre histoire de publicité et de business…C’est la première fois depuis 20 ans que notre bâche est refusée (présente en Pologne, Hongrie, Slovaquie, Espagne, Angleterre, Ecosse, Irlande, Suisse, Italie, Suède, Autriche, Russie, Turquie, Grèce, Finlande…)
Une centaine de personnes décide alors de quitter le stade. Nous sommes bloqués au beau milieu d’une rue adjacente par une police débordée qui ne sait que faire de nous (les pubs alentours sont gorgés d’interdits de stade). La tension est à son comble est des frictions avec les bobbys éclatent. Au final, nous marcherons une cinquantaine de minutes dans les rues de Londres, sous forte escorte, avant d’être lâchés près d’une bouche de métro. Sur le terrain, nos joueurs encaissent un cinglant 4-0.
Nous nous indignons de l’accueil qui nous a été réservé. Le club de Chelsea (qui ne doit sa bonne santé qu’à un président mafieux) a eu une attitude intolérable. Nous comptons envoyer un courrier à l’UEFA. Nul ne doute que les 3000 romains qui feront le déplacement n’auront aucun mal à rentrer des dizaines de bâches.
Nous, bordelais, avons été littéralement méprisés. Du prix des places baissé « parce que Bordeaux est une petite équipe qui risque de ne pas remplir le stade », à l’attitude de leurs préposés sécurités, nous nous sommes fait humilier sur toute la ligne.
Nous tenons à remercier tous nos membres, ceux de nos sections ainsi que les anciens Devils et les anciens Partisans 33 qui sont sortis du stade en solidarité
Rendez vous le 26 novembre.

Los payasos de Londres

Deseamos reaccionar oficialmente a los acontecimientos que se desarrollaron en el encuentro Bordeaux- Chelsea, martes 16 de septiembre. Un poco más de una hora antes del pistoletazo de salida, Un corteo bordelais de un centenar de personas sale de un bar londinense situado a algunos metros del estadio. A algunas decenas de metros de este último, se nos intercepta por fuerzas de la policía, que no va, por lo tanto, ya a dejarnos solos. Una parte de la comitiva se une a los otros hinchas bordelés instalados en tribuna, la otra parte permanece discutiendo delante de la entrada de la grada de visitantes. Nuestra pancarta de desplazamientos es rechazada por razones que ignoramos. Estamos a 30 minutos del pistoletazo de salida, y comenzamos las negociaciones. Nos encontramos entonces ante ingleses muy desdeñosos y bobbys más bien irritados. Llamamos varias veces a la calma. La intervención del director de seguridad del Girondinos, y del responsable de la policía inglesa no da resultados. El club de Chelsea rechaza la entrada de nuestro pancarta. El partido comienza sin la veintena de Ultras bloqueados afuera. El Sr. Triaud intenta interferir ante su homólogo inglés. Sin éxito. El partido ha comenzado hace 30 minutos. Se nos amenaza de expulsión de la zona de seguridad. Su decisión es irrevocable. ¿La razón? Una oscura historia de publicidad y negocios… Es la primera vez desde hace 20 años que nuestra pancarta se rechaza (presente en Polonia, Hungría, Eslovaquia, España, Inglaterra, Escocia, Irlanda, Suiza, Italia, Suecia, Austria, Rusia, Turquía, Grecia, Finlandia…) Un centenar de personas decide entonces dejar el estadio. Se nos bloquea al medio de una calle adyacente por una policía desbordada . La tensión está en lo mas alto hay roces con los bobbys y estallan. Al final, nos dejan una cincuentena de minutos en las calles de Londres, bajo fuerte escolta, cerca de una boca de metro. In situ, nuestros jugadores reciben un 4-0. Nos indignamos por la recepción que se nos reservó. El club de Chelsea (que sólo debe su buena salud a un Presidente mafioso) tuvo una actitud intolerable. Pensamos enviar un correo a la UEFA. No cabe duda de que los 3000 romanos que harán el desplazamiento no tendrán ningún problema en colocar decenas de pancartas. Se despreció, al bordelés, literalmente. Del precio de las entradas bajadas“porque Burdeos es un pequeño equipo que corre el riesgo de no cumplir en el estadio” eso decian los londinenses, a la actitud de sus funcionarios de seguridaded, Se nos humilló en toda línea. Deseamos agradecer a todos nuestros miembros, los de nuestras secciones así como a los antiguo Devils y a los antiguos Partisans 33 que salieron del estadio en solidaridad. Vuelta el 26 de noviembre.


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